Bien être, une recherche très contemporaine

Nous sommes tous en recherche de bien être, de bonheur, de félicité, d’un état qui serait…et bien comment serait-il justement cet état ? Calme, parfait, agréable, joyeux, voluptueux, excessif… ? A force de toujours espérer autre chose, ne passons nous pas à coté de nos vies ?

Un joli conte nous explique que dans un jardin magnifique, un jour toutes les plantes et les arbres commencent à dépérir, le jardinier qui depuis tant d’années s’en occupe passe dans les allées et demande aux arbres et fleurs ce qui leur arrive. Le pin se meurt de n’avoir pas le parfum de la rose, la rose de ne pas avoir la majesté du chêne et le chêne de ne pas être souple comme un roseau…seule une petite fleur sauvage en périphérie profite et s’épanouit ! Le jardinier s’adresse à elle et lui demande « Comment se fait-il que tu de dépérisses pas ? », elle répond, car j’ai la chance d’être en vie et cela me suffit !

Nous sommes tous comme ces plantes du jardin, qui ne voient plus que ce qu’elles pourraient être sans profiter de ce qu’elles sont ! Nous sommes devenus des consommateurs jusque dans notre représentation de notre identité. Les réseaux sociaux, l’ultra communication, la consommation extrême ont à ce point modifié notre rapport au monde que nous ne savons plus distinguer ce qui est fondateur de ce qui est accessoire, ce qui essentiel.

 

stress
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Perfectionnisme, compétition ou à l’inverse démission totale et addictions

Pour nous rassurer on peut s’entourer de biens matériels pour ne pas avoir à affronter l’autre. On peut se cacher dans les stages de développement personnel, les églises, tous ces lieux qui vous promettent un avenir meilleur.

Au quotidien je vois la vie des autres sur les réseaux et cette vie me semble bien mieux que la mienne… Je parle avec 130 amis mais je n’en n’ai croisé que cinq. Tout ce qui est important dans ma vie peut s’acheter, si cela ne me convient plus je peux le changer. Pour avoir accès à cette vie d’échange et de consommation, j’ai besoin d’argent et quelle que soit la façon de le gagner cela devient vite une aliénation car je ne suis jamais satisfait.

J’ai perdu le sens de mon action, mon but, ma vision, ma personnalité dans la tempête de la vie occidentale. Pression sociale, pression de l’entourage, chacun déverse ses peurs et jugements sur l’autre pour se rassurer. Au final une grande majorité de nos concitoyens stressent, consomment des anti dépresseur, de l’alcool ou de l’herbe…

Inutile de faire du développement personnel pour vous rassurer et consommer encore. Posez-vous une semaine dans la nature seul(e), sans téléphone, ordi et musique (un livre, un cahier et un stylo au max) et prenez du recul. Observez votre vie, vos relations, votre métier, votre famille, sans méchanceté, ni complaisance, listez tout ce qui ne vous convient pas mais aussi tout ce qui en fait vous convient. Si vous tenez 7 jours seul(e), vous en ressortirez peut être avec vos propres réponses.